Le syndrome rotulien

Le syndrome rotulien, autrement appelé « fémoro-patellaire » correspond à des douleurs dans la rotule. Les symptômes d'un tel  syndrome sont multiples et variables : douleurs, craquements, blocages, dérobements etc. La venue et l'intensité de ces symptômes sont variables selon chaque patient et chaque cas, ce qui rend le diagnostic du syndrome rotulien assez délicat à établir.

Le syndrome rotulien peut être ensuite avoir des conséquentes importantes sur le métabolisme du patient, que le cartilage soit usé ou non ; alors que si le patient ne souffre que d'un cartilage plus ou moins usé, il pourrait très bien ne ressentir aucune gêne au niveau de sa rotule, comme en sentir une importante. En résumé, il n'existe pas de lien entre le syndrome rotulien et l'usure des cartilages ; ce syndrome peut survenir chez tout le monde, sans avoir de causes « réelles ».

1)    Dans quel cas survient le syndrome rotulien ?

Comme dit précédemment, de nombreux facteurs peuvent être à l'origine du syndrome rotulien, certains sur lesquels il est possible d'agir : lorsqu'il existe un « vrai » problème tel qu'une usure des cartilages etc. et d'autres qui n'ont pas vraiment de causes « réelles », sur lesquels il est par conséquent plus difficile d'agir.

Ici, nous allons nous concentrer sur les causes du syndrome rotulien qui peuvent être traitées ; on trouve en premier lieu le changement du rythme physique du patient, qui se traduit par : un choc, un traumatisme au genou, un surentraînement, un changement de chaussures, une intervention chirurgicale sur un membre inférieur … et beaucoup d'autres.

Ce changement de rythme va causer une rupture de l'équilibre entre les systèmes extenseurs des quadriceps et fléchisseurs des ischio-jambiers, provoquant ainsi l'apparition du syndrome rotulien ; car lorsque le cartilage rotulien devient sensible, la contraction du quadriceps engendre une douleur importante. Le quadriceps qui ne peut plus fonctionner normalement, perd du volume et aggrave le déséquilibre du patient.

2)    Comment diagnostiquer un syndrome rotulien ?

C'est auprès d'un médecin du sport qu'il sera possible de détecter un syndrome rotulien. Celui-ci, après un interrogatoire et un examen clinique détaillé pourra dire si les douleurs ressenties par le patient coïncident avec celles d'un syndrome rotulien.

L'examen clinique va consister en un examen des genoux et de leur fonctionnement, mais aussi d'éventuels problèmes associés tels qu'une rupture ligamentaire ou une déchirure méniscale.

Les IRM ou autres radiographies qui pourraient être réalisées ne serviraient qu'à détecter ces problèmes associés, mais ne diagnostiqueraient en aucun cas le syndrome rotulien ; de plus, de tels examens complémentaires pourraient amener la découverte d'autres problèmes anatomiques, tels qu'une dysplasie fémopatellaire, qui une fois corrigée, ne corrigera pas le syndrome rotulien.

3)    Comment traiter un syndrome rotulien ?

La chirurgie n'est pas une option dans le traitement d'un syndrome rotulien, elle n'est d'aucune utilité. C'est uniquement un médecin du sport qui pourra prodiguer le traitement adapté à un tel syndrome et ce traitement consistera en une rééducation.

C'est en « s'acharnant » sur  les ischio-jambiers et le quadriceps que les améliorations vont survenir ; les ischiojambiers seront moins raides et le quadriceps plus puissant.

La rééducation va ensuite consister en des étirements des différents muscles et tendons du genou, en insistant particulièrement sur les ischio-jambiers et le quadriceps.

Des exercices seront prescrits par le médecin du sport et seront à réaliser quotidiennement pour un rétablissement rapide.