Les complications possibles

En dehors des complications possibles liées à toute opération chirurgicale : anesthésie, infections etc. la pose d'une prothèse peut entrainer – rarement, certaines complications plus ou moins graves, parmi lesquelles on retrouve :

  • Les complications veineuses : parmi lesquelles on compte la phlébite et l'embolie pulmonaire. La phlébite correspond à la formation d'un caillot sanguin dans l'une des veines de la jambe ; celle-ci est de plus en plus rare grâce aux nombreux traitements anticoagulants qui permettent de fluidifier le sang, mais aussi grâce aux exercices qui stimulent le retour veineux dans les jambes.
    La phlébite va se caractériser par une douleur dans le mollet, douleur comparable à celle d'une crampe.
  • L'hématome : dont l'apparition va être favorisée par la prise d'un traitement anticoagulant
  • La raideur : qui survient dans pratiquement toutes les interventions du genou, elle pourra parfois être jumelée à l'apparition d'adhérences ; celles-ci seront libérées par le biais flexion du genou, sous courte anesthésie.
  • L'infection : de plus en plus rare, cette complication est néanmoins l'une des plus graves car elle nécessite la ré-intervention du chirurgien. Cette infection se manifeste généralement très peu de temps après l'intervention et est due à une contamination opératoire, généralement par la peau.
    Encore plus rarement, cette infection peut survenir des années après l'intervention du fait d'une infection de la prothèse ; celle-ci peut avoir de multiples sources : les dents, la gorge, l'urine etc. C'est pourquoi le dépistage et le traitement de ces infections doit être fréquent et permanent.
  • L'usure et le décèlement : sont dus aux mouvements répétés de glissement des deux nouvelles surfaces articulaires, généralement ils apparaissent au bout de 10 à 15 ans, 20 ans dans le cas d'une prothèse complète.